Contrôle du nombre de particules sur les moteurs diesel

Contrôle du nombre de particules sur les moteurs diesel
01.03.2024AtelierProduitsTENDerendinger

«Cela fait tout simplement partie d'un service parfait»

Le garage Feldhof AG, peut se vanter d'avoir obtenu sur Google la fière note de 4,9 étoiles d'or sur cinq. L'entreprise elle-même est un peu cachée au rez-de-chaussée d'un immeuble d'habitation à Uetikon am See ZH. «Caché, mais formidable !», lance joyeusement Thomas Reinhard, le propriétaire. Le garage est partenaire de Nissan depuis 1985 déjà. En 2016, Reinhard a repris la direction de ses parents et il y a cinq ans, il est devenu partenaire du concept d'atelier premium carXpert du Swiss Automotive Group (SAG).

La mesure des particules fait déjà partie de la routine

Lorsqu'il s'agit de compétence pour différents types de propulsion, le garage Feldhof et ses six collaborateurs sont parfaitement équipés. «En ce qui concerne l'électromobilité, nous étions de toute façon les premiers en tant que partenaire Nissan, et nous avons le module de compétence carXpert ev-service», explique le chef d’entreprise Reinhard. Et le thème de la mesure du nombre de particules diesel, actuel depuis 2023 ? Ce n'est plus vraiment un sujet ici : depuis juin, le garage Feldhof a son appareil de contrôle, le compteur de particules TEN AEM de la gamme Derendinger. «Pour nous, la mesure fait partie de la routine», souligne Reinhard. Cela n'a pas toujours été le cas : depuis 2023, le centre d’expertises applique la procédure stricte de contrôle du nombre de particules diesel ; au début, il y avait d'énormes incertitudes et, surtout, une pénurie d'appareils en raison de leur étalonnage. Le centre d’expertises ne contrôlait en partie que par échantillonnage, ce qui se répercutait sur les garages qui passaient l'examen sans avoir remplacé le filtre nécessaire et recommandé par le garage. Aujourd'hui, le centre d’expertises effectue des contrôles sur presque tout le territoire.

Paré pour l'avenir : Thomas Reinhard (à droite) explique aux deux apprentis Nick Schneider (à gauche) et Fabian Sakhnovski le compteur de particules diesel TEN AEM certifié pour le contrôle officiel en Suisse.

Bien préparé grâce à carXpert

Le garage Feldhof a-t-il été surpris par cette thématique ? «En tant que partenaire carXpert, nous étions bien informés. Nous savions que cela allait venir ! Nous nous sommes préparés et avons reçu une bonne offre pour l'appareil», explique Reinhard. Depuis l'arrivée de l'appareil, chaque diesel concerné (par exemple à partir de l'Euro 5b pour les voitures de tourisme) est contrôlé par mesure standard lors du service après l'essai. Pour la préparation au contrôle technique, la mesure officielle est effectuée avec le grand protocole de contrôle DIN A4 – le respect du processus de mesure est ici décisif (voir pages suivantes). Le centre d’expertises lui-même répète ce contrôle.

Un échange non contrôlé est impensable

Pourquoi avoir son propre appareil plutôt que d'en partager un avec d'autres garages, par exemple ? «Tout d'abord, nous sommes un garage agréé par l'UPSA, nous pouvons donc effectuer le contrôle ultérieur des réclamations du centre d’expertises. On ne peut pratiquement pas s'en passer», explique Reinhard. "Deuxièmement, à part Nissan, nous nous occupons de 40 pour cent de marques étrangères de A à Z. Troisièmement, nous partagions autrefois l'appareil d'entretien de la climatisation ou le testeur de gaz d'échappement diesel. Mais aujourd'hui, le nombre de véhicules par jour est plus élevé : je ne peux pas toujours envoyer quelqu'un chercher l'appareil, ni même faire attendre les clients – surtout dans le secteur premium. Quatrièmement, nous considérons qu’un service parfait envers notre clientèle est simplement indispensable. Enfin, le filtre à particules peut coûter, selon le type, 7000 francs au lieu de 2000 à 4000 : reprendre un véhicule d'échange non testé ou vendre une occasion non testée reviendrait plus cher au final». Reinhard ajoute : «Cela ne correspondrait pas non plus à notre philosophie : nous offrons un service avec une touche personnelle ! Tout comme nos collaborateurs, nos clientes et clients ne sont pas de simples numéros pour nous».

Une affaire de chef : Thomas Reinhard, propriétaire du garage Feldhof, partenaire Nissan et carXpert, à Uetikon am See ZH, effectue des mesures sur le Nissan Navara à l'aide du compteur de particules certifié TEN AEM.

La clientèle accepte bien le contrôle

En route pour le test en direct avec un Nissan Navara. Le pick-up chauffé ronronne au ralenti à côté du compteur de particules certifié TEN AEM, qui a lui aussi déjà fait son temps de préchauffage – douze minutes au maximum, généralement moins. Autocontrôle de l'appareil – et c'est parti. La lance de mesure dans le pot d'échappement, une pression sur le bouton ; après douze secondes, le résultat de la «petite» mesure standard s’affiche. «Plus propre que l'air du garage !», commente Reinhard, «la voiture est un véritable aspirateur et l'air derrière est meilleur que devant. C'est pourquoi, à mon avis, les interdictions de circulation pour les diesels récents, pour lesquels il existe justement toujours un besoin malgré la mobilité électrique, sont obsolètes». Comment la clientèle réagit-elle à l'obligation de contrôle ? «Elle l'accepte très bien, parce que c'est maintenant obligatoire», dit Reinhard. «Mais au lieu des dix à vingt pour cent de filtres défectueux que nous craignions au début, nous n'en avons pas encore eu un seul, seulement deux qui étaient à la limite».

Introduction rapide au TEN AEM

Pendant que nous prenons des photos, Reinhard explique l'appareil aux apprentis. « Nous sommes très satisfaits», dit Reinhard, «l'utilisation est simple, la formation a duré une heure ; Technomag avait installé le logiciel. J'étais chez Derendinger dès le début, puis chez Technomag, qui est maintenant Derendinger – et je ne peux dire que des choses positives». Il en va de même pour carXpert. «A une époque où il devient plus difficile d'obtenir des données sur les véhicules et où les exigences de la clientèle augmentent, cela aide énormément». En parlant de développements actuels : Qu'en est-il de la main-d'œuvre qualifiée ? «Nous avons deux bons apprentis. Mais puisque vous le demandez : nous avons un poste vacant», dit Thomas Reinhard en riant, «et nous cherchons un ou une diagnosticien/-ne d'automobiles pour la direction de l'atelier : écrivez-le». Mais avec plaisir !

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